Virtuel, mon amour : Penser, aimer, souffrir, à l'ère des nouvelles technologies (Broché) : Les JE du hasard...

Être soie pour l’autre, lissant, un poil trop à l’est, le galbe nacré d’un membre de PCC. Ils, elles qui « veules » se plaire, ne devraient-ils pas payer bien plus chair, demeurant ignorants d’être eux-mêmes le produit qu’ils pensent à jeter dans la mêlée. Se vendre avec ou sans casquette ne devrait être confié à personne si ce n’est à nos rêves intègres ; inaccessibles souvent mais intimes et sincères (la tendresse diraient certains). Statut de létal et plus si affinités, où sont passées les guinguettes où un seul regard définissait le coq pour ses coquettes, une œillade à se dégrafer ? T’as pas qu’à danser, évasif communicant de ce que tu veux solder. L’aimant songe fait bel ouvrage et les touches restent froides sur un clavier. Le réel s’évertue, mais il ne peut pas gagner, depuis quand le virtuel nous a-t-il doublé ? Depuis sans doute que nous préférons plus volontiers croire qu’éprouver, depuis que nous nous sommes dédoublés, faisant abstraction de l’intègre, valeur moins cotée à nos côtés (diable, il faut se préserver !). Mais si tout le monde jouait le JE… Hélas, nous s’exposons de nous en premier ce que nous voudrions être et non la réalité de nos forts caractères à « tagger »… Sur le mur de l’autre. Peur de décevoir ou de n’être que peu, le risque de résider ici demeure un véritable danger. Mais avec qui prendrions-nous demain notre café ? Je ne vous le demande pas, je le sais. À mes amis sincères de PCC et à cet homme qui, dans quelques jours, sera debout sur un quai. Gare !